Adieu les bourrelets récalcitrants, pour une silhouette affinée !
Le Coolsculpting : la méthode minceur qui nous fait frissonner
Si on se réjouit de voir les premiers rayons de soleil poindre derrière les nuages, on ne peut s’empêcher de réaliser que le nombre de jours qui nous sépare du bikini se réduit. Alors on fait le point sur les bonnes habitudes à adopter et les nouveautés minceur qui buzzent sur le marché.
Parmi elles, une technique attire particulièrement notre attention : le Coolsculpting (littéralement « se sculpter par le froid » en français) par aspiration. Une méthode d’amincissement par le froid qui promet des résultats bluffants. Curieuse et bien décidée à éradiquer nos petits bourrelets de confort, on a pris rendez-vous pour tenter l’expérience. On vous raconte.
LE COOLSCULPTING C’EST QUOI ?
Débarqué tout droit des Etats-unis, le Coolsculpting est un appareil breveté qui a vu le jour en 2008. Reposant sur un principe de cryolipolyse, le Coolsculpting permet d’atomiser les amas graisseux localisés et ce, sans nécessité d’intervention chirurgicale (géniaaaaaaal). Pour ceux qui sont un peu perdus (preuve qu’il ne faut pas jouer au sudoku pendant les cours de science), il s’agit simplement d’un système de destruction de la graisse par le froid.
L’ENTRETIEN AVANT LA SÉANCE DE COOLSCULPTING
Lorsque l’on arrive au centre de médecine esthétique Epilium dans lequel nous avons pris rendez-vous, nous sommes reçue par le docteur Benjamin Cozanet, médecin esthétique, pour un petit point qui permet de définir notre profil santé et la ou les zones à traiter. Pendant presque 20 minutes, on fait état de nos antécédents médicaux, de notre poids, de notre hygiène de vie (ce n’est pas une « date », ne mentez pas !) et de ce que l’on souhaite éliminer avec le Coolsculpting. On remplit une fiche et on signe un papier qui atteste que l’on est au courant que certains effets secondaires peuvent survenir. Pas de panique, rien n’est irrévocable et il s’agit essentiellement de symptômes éphémères comme des hématomes, des douleurs musculaires ou des vertiges. En admettant que notre fessier ressemble à celui de Doutzen Kroes après le traitement, on surmontera aisément l’épreuve ! Ensuite, nous voilà guidée vers la salle où se trouve THE machine.
COMMENT SE PASSE UNE SÉANCE DE COOLSCULPTING ?
« Alors, montrez-moi tout ça ». C’est à ce moment précis que l’on baisse notre pantalon, les joues rouges comme le bonnet de Cousteau et que l’on se retourne gênée en lui montrant nos fesses et la zone précise que l’on veut retirer. Cette zone c’est l’infâme pli sous-fessier (aussi appelé banane) que l’on ne parvient pas à déloger même en mangeant à la paille pendant deux mois. Le médecin nous prend en photo sous tous les angles et essaie quelques applicateurs afin de trouver celui qui est le mieux adapté à la zone.
Allongée sur le ventre, on laisse le médecin poser sur l’une de nos fesses un coussinet de gel (très froid) puis, par-dessus, le bon applicateur. Il faut savoir qu’une fesse correspond à une zone, donc deux fesses = deux zones. La machine ne pouvant traiter qu’une zone à la fois, on commence par la fesse gauche. Et c’est parti ! Comme un aspirateur géant, le Coolsculpting aspire (très fort) la zone située sous l’applicateur et le froid l’envahit progressivement. Les dix premières minutes sont désagréables, presque douloureuses. Et puis, la zone est très rapidement anesthésiée jusqu’à ce que l’on ne sente plus rien du tout. Chaque zone nécessite un traitement d’une heure, l’occasion pour nous de piquer un petit somme, l’air de rien. Quelques rêveries plus tard, un petit bip s’échappe de l’appareil. On ouvre un œil, la séance est finie. Le docteur Cozanet revient et nous explique alors que le retrait de l’applicateur sera suivi d’un massage de la zone et que le ressenti peut être « un peu désagréable ». Désagréable, le mot est faible (très faible). En gros, les zones « congelées » forment un relief rouge violacé (on vous conseille de dévier le regard si vous voulez éviter le malaise vagal donc) et lorsque le médecin met du cœur à l’ouvrage pour la malaxer pendant trois minutes, on a très envie de dire plein de mots pas beaux. Parce que ça fait mal. Mais le massage est essentiel pour repartir les cellules figées par le froid et favoriser l'élimination.
L’APRÈS COOLSCULPTING
Très rapidement, la zone retrouve son aspect originel (ouf !) et on ne ressent presque plus de douleur. Pendant deux ou trois jours après le traitement, nous avons eu comme une sensation d’engourdissement et une sensibilité similaire à celle que l’on peut avoir lorsque l’on s’est fait un bleu. Il est important de noter que les effets sont variables en fonction des personnes.
LES RÉSULTATS DU COOLSCULPTING
Les résultats ne sont pas visibles immédiatement. La diminution de la couche graisseuse est progressive et le corps continue à éliminer naturellement les cellules adipeuses traitées pendant environ trois mois après le traitement. Passé ce délai, la zone traitée est considérablement plus lisse et les amas graisseux se sont en grande partie envolés. Couplée à une alimentation saine et à la pratique d'une activité physique régulière, cette technique est véritablement efficace.
LES ZONES À PRIVILÉGIER
L’efficacité du Coolsculpting est optimale sur le ventre (zone la plus douloureuse), le dos, les hanches, les bras, l’intérieur des cuisses, les plis sous-fessiers et la culotte de cheval.
LES AVANTAGES DU COOLSCULPTING
- Aucune anesthésie - Pas de cicatrices ni de risques de nécrose - Résultats durables et persistants (à condition d’avoir une hygiène de vie saine évidemment)
LES CONTRE-INDICATIONS DU COOLSCULPTING
Le Coolsculpting s’adresse aux personnes relativement minces qui ont une ou deux petites zones de graisses à retirer. Il n’est pas adapté pour les personnes en véritablesurcharge pondérale, ni pour les personnes concernées par :
- Une forte réactivité au froid - Une hernie - une grossesse ou un allaitement - Le port de dispositifs électroniques - Des blessures, de l’eczéma, une chirurgie récente sur la zone - Une mauvaise circulation de la zone - La maladie de Raynaud

Publié le 13 mars 2015 à 17h02 - Mis à jour le 26 mai 2016 à 09h58 (Magazine Elle )
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